Les sang-bleu
Roman médiéval
Aurore, seize ans , est une petite paysanne de la contrée de Valles. Insouciante et douce, elle vit avec son frère aîné dans la ferme familiale, à l'écart du village. Leur mère est morte en la mettant au monde et la rudesse de l'hiver à emporté leur père quelques années plus tard. C'est Robin, son aîné, qui veille sur elle du mieux qu'il peut.
Réputée pour son don à soigner les gens, son indomptable sauvagerie et son étrange lien avec les animaux sauvages, son innocence s'envole brutalement lorsque les regards des seigneurs de Vidal, se posent sur elle. Sa beauté provocante les obsède, elle a tout d'une noble, même plus encore. Et comment oublier l'éclat si particulier de ses yeux violets ?
Frères et seigneurs cruels, ils la traqueront sans relâche, tandis qu'en secret le jeune seigneur d'Aiglemont, Ruadhan, lui enseignera le latin, l'écriture et l'astronomie.
Mais entre la haine et l'amour, la frontière est mince...
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Réputée pour son don à soigner les gens, son indomptable sauvagerie et son étrange lien avec les animaux sauvages, son innocence s'envole brutalement lorsque les regards des seigneurs de Vidal, se posent sur elle. Sa beauté provocante les obsède, elle a tout d'une noble, même plus encore. Et comment oublier l'éclat si particulier de ses yeux violets ?
Frères et seigneurs cruels, ils la traqueront sans relâche, tandis qu'en secret le jeune seigneur d'Aiglemont, Ruadhan, lui enseignera le latin, l'écriture et l'astronomie.
Mais entre la haine et l'amour, la frontière est mince...
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Extraits
—Robin ! Tu m’as fait peur.
Il lui sourit et embrassa sa joue, retirant quelques brins de blé de ses longs cheveux.
—Tu sens bon les blés et la rivière. Tu t’es baignée ?
Elle acquiesça et se pendit à son cou, légère et radieuse.
—Oui. L’Alzon est froide mais avec cette chaleur c’est tellement agréable.
Le jour déclinait lentement et malgré l’obscurité tombante, la chaleur était encore étouffante pour un mois de juillet.
—Viens, ne traînons pas. En venant te chercher, j’ai aperçu les frères de Vidal avec quelques gardes. Ils chassent et je ne tiens pas à ce que nous devenions leur gibier.
Sa sœur lui lança un regard entendu et il lui sourit. Il était prêt à se sacrifier pour elle. En n’importe quelle circonstance. Peu importe, si lui, devait devenir leur proie. Mais pas elle. Pas elle ! Elle était jeune, innocente et fraîche. Il savait que sa sœur était d’une beauté rare et fascinante. Autant pour les paysans que pour les seigneurs qui les méprisaient. Sa peau était couleur miel, dorée par le soleil sous lequel elle travaillait chaque jour. Elle avait une peau douce qui appelait aux caresses et un corps aux formes envoûtantes. Mais le plus fascinant chez elle, étaient ses yeux d’un violet profond. Couleur de l’améthyste, qui ornait les doigts des plus riches, ses prunelles étaient deux joyaux flamboyants.